07 May 2025

Cent-trente ans d’histoire avec un modèle tous les dix ans : chez Skoda, on ne chôme pas. La gamme est complète, avec pas moins de onze véhicules disponibles allant de la citadine au SUV, en passant par les familiales, les électriques et les sportives. Dans cette gamme, le Kodiaq de deuxième génération a pris de l’embonpoint : il est le plus grand des SUV proposés par le constructeur tchèque, qui profite des avancées technologiques déjà présentées dans notre dernier essai de la Superb. Cousin du Volkswagen Tiguan, le Kodiaq se veut toujours familial et encore plus polyvalent.

  • 4 cylindres, turbo, diesel, 1’968 cm3
  • 193 ch de 3’500 à 4’200 t/min
  • 400 Nm de 1’750 à 3’250 t/min
  • Boîte de vitesses DSG, 7 rap.
  • Vitesse maxi : 217 km/h
  • 0 à 100 km/h en 7.8 sec.
  • Poids : 1’982 kg
  • Long./larg./haut. (mm): 4’758 x 1’864 x 1’679
  • Conso. mesurée : 6.9 l/100 km
  • Emissions CO2 : 172 g/km (E)
  • dès CHF 58’200.-, mod. essayé: CHF 68’720.-


Texte : Xavier Bais / Photos : Hayatte


Parmi les SUV à proposer sept places, le Skoda Kodiaq est une référence depuis son lancement en 2017. La deuxième génération introduit des motorisations hybrides mais alors que je m’attendais à essayer la version hybride rechargeable 1.5 TSi, je découvre un Kodiaq diesel dans sa version la plus puissante de 193 ch et 4 roues motrices. Ce n’est pas pour me déplaire car sur ce genre de voiture, ce type de motorisation est souvent synonyme d’agrément de conduite et d’économie.

Découvrons donc ses qualités et défauts et s’il demeure encore intéressant d’opter pour cette motorisation.

A l’extérieur

A l’œil, le nouveau Kodiaq ne semble pas avoir beaucoup changé et pourtant, toute la structure de carrosserie est nouvelle. Avec 6 cm de plus en longueur, ce nouveau Kodiaq atteint maintenant les 4.76 mètres. Un peu moins haut, plus aérodynamique avec un Cx de 0.28 au lieu de 0.32, il ne perd rien de sa prestance. Le gain de Cx est obtenu par des détails comme les volets d’air actifs logés dans le bouclier avant, les gros rétroviseurs plus profilés et un spoiler de coffre allongé.

Les optiques avant, toujours avec une signature lumineuse à deux niveaux, intègrent désormais la technologie Matrix LED. Elles sont reliées par un traitillé lumineux coupé par les ailettes verticales de la calandre. A l’arrière, les feux sont plus fins, plus élégants et reliés par un fin bandeau non lumineux. Le raffinement est réhaussé par des barres de toit argentées (Pack Design) et des montants arrière style alu brossé. Ces derniers rejoignent une nervure horizontale qui s’estompe entre les deux portières pour reprendre sur la ligne du rétroviseur et se terminer sur l’optique avant. Ce coup de crayon renforce le côté dynamique du profil.

La couleur bronze métallisé de mon véhicule de presse lui va à ravir et change de toute la grisaille habituelle. Les jantes « Rapeto » de 19 pouces, équipées en Continental Contact pour l’hiver, peaufinent le design sans fausse note. Esthétiquement parlant, c’est bien une Skoda moderne au style dit « Modern Solid » que beaucoup de Premium peuvent lui envier.

A l’intérieur

On ouvre la porte sur un espace lumineux renforcé par un grand toit vitré. Les matériaux, pour la plupart recyclés, sont élégants et mariés avec goût. La finition est bonne. On retrouve beaucoup d’éléments de la Superb et ce n’est pas un défaut car cette dernière se veut sobre et élégante.

Le Kodiaq propose un habitacle spacieux, remplit d’espace et de rangements, comme une double boîte-à-gants très pratique. Du fait que le levier de vitesse est situé derrière le volant, on a un espace central dégagé et compartimenté. Les sièges avant au superbe design sont fermes et confortables. La première banquette arrière est coulissante sur 18 cm. Elle offre suffisamment d’espace pour deux adultes et un enfant au centre qui aura le tunnel de transmission sous les pieds. La troisième rangée de sièges, qui ressemble plus à des strapontins, est moins bien lotie et malgré une garde au toit suffisante, elle reste réservée à de petits trajets ou de jeunes enfants. De plus, même si la manipulation de ces banquettes est bien pensée, atteindre la troisième rangée n’est pas aisé. Le volume du coffre est appréciable quelle que soit la configuration allant de 340 litres en sept places à 2’105 litres sièges rabattus.

Technologiquement, le regard du conducteur dispose du Virtual Cockpit sur écran de 10 pouces, de l’affichage tête haute et, au centre, d’un l’écran tactile de 13 pouces. Pour gérer l’infodivertissement, il y a trois molettes multifonctions « Smart Dial ». Elles permettent de régler, de programmer ou changer de mode d’une simple pression. On s’habitue très vite à les manipuler.

Dans les détails propres à la marque, on retrouve le fameux parapluie Skoda dans la porte du conducteur. Autre exemple, sur la console centrale qui comporte un chargeur par induction pour deux téléphones, le Kodiaq propose un stick recouvert de tissu chamoisé pour nettoyer les écrans de téléphone.

Sous le capot

Pour notre essai, ce Kodiaq est équipé du 2.0 TDi de deuxième génération. Coupleux et puissant, avec respectivement 400 Nm et 193 ch, il est associé à la bien connue boîte DSG à 7 rapports et à une transmission intégrale.

Ses points forts : son couple et sa faible consommation qui, avec 6.9 l/100km mesurés, correspond à une autonomie de 840 kilomètres pour le réservoir de 58 litres. Certains jours, en mode « eco » et avec le pieds léger, j’ai consommé moins de 6.0 l/100km.

D’autres motorisations sont disponibles, dont un Mild-hybrid (1.5 TSI mHEV de 150 ch), un Plug-in Hybrid de 204 ch et un moteur essence 2.0 TSI de 204 ch associé à une transmission 4×4. La version RS reçoit le 2.0l essence de 265 ch. Tous ces moteurs répondent à la norme Euro 6e.

Au volant

Le véhicule mis à ma disposition dispose d’un petit plus sympathique en hiver quand la voiture stationne à l’extérieur : l’option chauffage stationnaire « Webasto ». Une deuxième « clé » permet de l’actionner à distance et il chauffe et dégivre la voiture en quinze minutes. Je trouve rapidement une bonne position et les aides à la conduite multiples sont sécurisantes, peut-être même un peu trop ! Lors des stationnements dans un espace réduit, cela sonne de partout ! Les grands rétroviseurs offrent un confort de rétro-vision appréciable.

Le démarrage s’opère par bouton poussoir et la commande de la transmission se fait via le petit levier rotatif à droite du volant. Position « D » pour Drive, il propose aussi une position « S » comme Sport, qui entraîne des passages de rapport légèrement plus haut dans les tours. Le moteur s’ébroue et se fait bien entendre. Pas de doute, c’est bien un diesel. On l’entend surtout sur les premiers rapports, même en restant au-dessous de 2’000 t/min. Mais une fois lancé, il sait se faire plus discret. Je ne sens pas trop le poids du Kodiaq grâce au couple du diesel. L’allonge de ce moteur est un plaisir et je me dis que le Mild-Hybrid doit être plus à la peine avec les 2 tonnes à déplacer.

La direction est précise, son assistance est assez dure et agréable dans le retour au volant. Elle permet une conduite décontractée. La pédale de frein présente un bon mordant et le freinage est puissant. Toutefois, il faut tenir compte du poids à arrêter.

Malgré des jantes de 19 pouces, le Kodiaq offre un excellent compromis entre confort et agilité. L’ensemble me semble bien plus dynamique que la génération précédente. Si l’on veut plus de sportivité, il faut se tourner vers la version RS. Mais est-ce vraiment nécessaire alors que l’option Performance propose un châssis adaptatif DCC Plus (Dynamic Chassis Control) qui, associé au nouvel amortissement piloté, offre un ensemble suffisamment dynamique pour un tel véhicule ? D’autant qu’il intègre un mode Sport qui rigidifie bien l’ensemble et permet au Kodiaq de ne pas s’effondrer dans les virages. Dynamiquement et ce quel que soit le mode sélectionné (Eco, Confort, Normal, Sport…), ce Kodiaq de seconde génération offre des prestations de premier ordre pour un véhicule familial.

Verdict

La motorisation diesel reste une valeur sûre en termes d’agrément de conduite et l’associer au Skoda Kodiaq demeure un bon choix. Le Kodiaq est confortable et très rassurant dans cette version 4×4. Du fait de son habitabilité et de sa connectivité, il réjouira parents et enfants qui aimeront voyager sur longue distance à son bord. Presque Premium, le Kodiaq n’a pas à rougir face à la concurrence.

Au quotidien, seule sa longueur nécessite de l’attention, notamment en ville et même si les aides à la conduite rassurent. Il est pratique et confortable et peut faire de l’ombre à certaines rivales souvent non disponibles en version 4×4. Alors si vous n’optez pas pour la version PHEV et ses 80 kilomètres d’autonomie électrique, le Kodiaq dans cette déclinaison 2.0 4×4 demeure une option raisonnable pour les gros rouleurs.

Prix et options – Skoda Kodiaq 2.0 TDI 193 CH 7-vitesses DSG 4X4

Prix de base : CHF 57’300.-

Peinture métallisée « Or Bronze » : CHF 900.-

Pack d’options de lancement marché Suisse : CHF 5’960.-
(Jantes en alliage léger 19″ «Rapeto», Pack Family, Pack Visibilité, Assisted Drive Paket, Chauffage stationnaire à télécommande, Toit panoramique ouvrant, Pare-brise chauffant, Pack Technology, Pack Performance)

3ème rangée de sièges avec accoudoirs : CHF 960.-

Dispositif d’attelage électrique : CHF 1’150.-

Pack Convenience Plus : CHF 2’200.-

Pack design : CHF 380.-

Design Selection Lounge : CHF 1’550.-

Pack Simpley Clever : CHF 150.-

Pack Hiver : CHF 470.-

Clever Bonus : CHF -2’300.-

Prix TOTAL : CHF 68’720.-

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Nos remerciements à Skoda Suisse SA (AMAG) pour le prêt de ce Skoda Kodiaq 2.0 TDI 4×4, ainsi qu’au garage AMAG Lausanne pour leur soutien logistique.

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