Les bonnes manières se perdent!
Le propriétaire chinois d’une Lamborghini Gallardo ordonne à ses ouvriers de démolir son auto, en public et à coups de masses, car Monsieur est mécontent du service après-vente local de la marque et du traitement auquel il a eu droit par le siège italien.
Nous sommes dans la ville de Qingdao. Le propriétaire d’une Lamborghini Gallardo a donné rendez-vous au public et à la presse locale sur une place de la ville le 15 mars à 15h15, pour l’exécution de son auto à coups de masse.
En novembre 2010, sa belle Lambo refuse de démarrer. Il prend contact avec le SAV de l’agent Lamborghini local pour réparer le problème. Malheureusement, lors du transport de la voiture, les pare-chocs avant et arrière sont endommagés. Pour couronner le tout, l’origine de la panne n’a pas été trouvée et le dealer de Qingdao refuse d’endosser la responsabilité des dégâts causés à la Gallardo lors du transport. Le propriétaire prend alors contact, sans succès, avec le siège régional de la marque puis avec Stephan Winkelmann, le grand patron en Italie. Rien n’y fait, aucune solution n’est apportée et le propriétaire, perdant la face et considérant ses droits de consommateur bafoués, décide de démolir sa voiture à coups de masse durant la “Journée nationale des droits des consommateurs” en Chine, soit le 15 mars.
Il n’y a pas à dire, 60 ans en arrière, Ferruccio Lamborghini a fait preuve d’un tantinet plus de panache en créant sa propre marque automobile après avoir essuyé une fin de non recevoir d’Enzo Ferrari alors que Lamborghini se plaignait des défauts de sa Ferrari 250 GT.
L’histoire de notre Chinois ne précise pas s’il est allé commander par la suite une 458…
Âmes sensibles, s’abstenir pour la vidéo.
Via : La Repubblica, China Car Times