La marque Land Rover organise pour ses clients, ses amis autant que pour la presse une expérience hors du commun appelée Defender House. Wheels And You a eu l’occasion d’y participer et nous allons partager avec vous cette aventure.

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Texte : Julien Cornamusaz / Photos : Julien Cornamusaz, DR

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Crans-Montana est utilisée comme quartier général pour l’organisation de cette manifestation. C’est avec un grand plaisir que nous faisons route vers le Valais pour y représenter Wheels And You. Nous avons déjà une large expérience de la marque mais le fait de participer à une immersion adaptée aux aptitudes « hors route » du Defender, le modèle iconique de la marque, est unique.

Lors de notre arrivée au parking de Plans-Mayens, sur les hauts de Crans, le ton est donné. Par un magnifique temps d’été indien, rien que l’environnement nous place dans d’excellentes dispositions. Les chalets de ce quartier sont absolument magnifiques et la Defender House très chic. Une sorte de pavillon zen, tout de noir vêtu, avec une terrasse et un couvert nous proposant moultes collations.

Le parking est littéralement rempli de Defender, de toutes tailles et coloris. Rappelons que ce modèle se décline en trois tailles dont la dénomination correspond à la longueur du châssis en pouces. Le 90, trois portes, fait 4.50 m et vise les baroudeurs solitaires amoureux du look original. Le 110, cinq portes, dans une taille plus conséquente de 5 m, offre entre 5 et 7 places assises. Enfin, le 130, lui aussi avec 5 portes mais mesurant 5.30 m, propose 8 places.

Quant aux coloris, c’est assez extraordinaire de voir autant de déclinaisons. Pas deux véhicules sont similaires en teinte et accessoires. Même les montes pneumatiques sont variées, avec des pneus d’étés, d’hiver ou carrément offroad.

Après un court briefing durant lequel on nous explique le programme des deux jours, il est temps de choisir son véhicule. Nous nous orientons vers un Defender 130 avec pneus tout-terrain dans une magnifique livrée noire. Il s’agit de la version Defender 130 Outbound P400.

Les invités sont répartis en deux groupes, les germanophones d’un côté et les francophones de l’autre. Chaque groupe dispose d’un guide, le nôtre est un instructeur off-road très sympathique. Il nous donne quelques consignes sur la conduite et la manière d’enclencher les rapports courts ainsi que les blocages de différentiels. Il nous indiquera en temps voulu lorsque nous devrons exécuter ces opérations.

La route est en terre dès les premiers mètres et on se rend très vite compte qu’il s’agit véritablement d’une piste de montagne. Ce tracé est interdit à la circulation civile mais nous disposons d’une autorisation spécifique pour l’emprunter. Normalement, seuls les exploitants des remontées mécaniques ou leurs prestataires peuvent y circuler, pour effectuer les travaux d’entretien d’été des installations. L’hiver, il s’agit tout simplement de pistes de ski.

Notre point de départ est situé à 1’500 mètres et l’arrivée à 2’110 ! La piste est assez technique et impressionnante. Nous nous arrêtons après 10 minutes environ et l’instructeur nous demande d’activer le réducteur de boîte à vitesses. Boîte automatique sur neutre, le levier est enclenché. La piste est très poussiéreuse car le temps est magnifique depuis quelques jours. C’est une chance car une semaine auparavant, nous aurions été sous la première neige en ce mois de septembre.

Le nouveau Defender ne manque pas de nous étonner. Autant il brille sur route – ce que nous savions déjà – autant ses aptitudes sur cette piste difficile montre l’étendue de ses capacités.

Nous arrivons finalement à l’hôtel Chetzeron, à 2’110 m d’altitude. Il s’agit d’un ancien bâtiment des remontées mécaniques, l’arrivée d’une télécabine transformée en hôtel de luxe. L’emplacement et la qualité est absolument époustouflante. Nous vous recommandons chaudement de vous y rendre si vous en avez l’occasion !

Après s’être relaxés dans la piscine chauffée, nous nous équipons pour partir en randonnée pieds nus avec comme guide le propriétaire de l’hôtel. Quelle chance de pouvoir échanger avec lui sur ce projet et sa passion pour les Defender. Il possède lui-même un ancien et un nouveau modèle, sur lesquels il ne tarit pas d’éloges.

Nous profitons également d’admirer quelques modèles de Defender spécifiques exposés ici. Une version compétition en plaques anglaises, impressionnante avec son intérieur vidé et son arceau-cage complet. Ou un autre magnifique exemplaire bordeaux avec une tente de toit installée. Nous montons à bord et c’est bluffant ! Enfin, le tout nouveau modèle phare de la gamme, le Defender OCTA, dans une livrée bronze mat du plus bel effet. Il dispose d’un châssis spécifique réhaussé, de sièges baquets et surtout du tout nouveau moteur V8 4.4 litres fort de 625 chevaux. Nous vous proposerons un essai complet prochainement !

Le lendemain, nous redescendons par la même piste mais avec un autre modèle. Notre choix se porte sur un Defender 110 en motorisation P300e Sedona Edition dans une magnifique teinte bordeaux.

En conclusion, ce qui nous aura marqué, c’est à quel point il est surprenant de voir autant de versions différentes du Land Rover Defender en même temps. Cela démontre que chacun peut se concocter une configuration unique tant la gamme et le choix d’options sont étoffés.

Nos remerciements à Jaguar Land Rover (Suisse) SA pour l’invitation au Defender House 2024 à Crans-Montana.