28 August 2019
2019-08-28
Après avoir susciter moult réactions, positives comme négatives, avec sa « Voiture Noire » lors du Salon de l’Automobile de Genève, Bugatti nous revient encore avec un modèle très spécial : la Centodieci.
Alors que la Voiture Noire est un hommage à la Type 57 SC Atlantic, le constructeur français a pris pour inspiration une autre auto iconique de la marque : la EB110, commercialisée dans les années 90.
Pour le coup, la parenté est ici bien plus probante : on retrouve les projecteurs avant hautement placé sur le capot en position horizontal ; la calandre en fer à cheval, vrai élément signature de Bugatti, est ici réduit à sa plus petite expression, comme sur l’EB110 ; la grille de radiation est segmentée en trois éléments, à nouveau comme sur l’illustre ainée. Parmi les autres parties « hommage », on peut noter l’aileron arrière fixe ou les prises d’air latérales alimentant le moteur, qui arbore un motif à 5 inserts ronds.
La motorisation est pour le coup inchangée, avec le mythique W16 de 8 litres, qui développe pour ce modèle, 1’600 chevaux à 7’000 t/min. Le ratio de puissance grimpe avec la Centodieci à 1,13 kilogramme par chevaux. Avec pareil chiffre, les performances sont purement d’un autre monde : l’hypercar achève le 0 à 100 km/h en 2,4 secondes, passe la barre des 200 en 6,1 secondes et atteint 300 km/h en 13,1 secondes. Bugatti a tenu à brider la vitesse maximum à 380 km/h.
Comme pour tout objet si extraordinaire, la production est limitée, à dix exemplaires uniquement, pour un prix unitaire de 8 millions d’euros. Bugatti se félicite au passage d’avoir déjà trouvé preneur pour chaque pièce. Il demeure que les futures propriétaires devront s’armer de patience, les premières livraisons sont planifiées pour dans deux ans.