02 April 2020
2020-04-02
L’annulation du GIMS 2020 a fait plus d’un malheureux. En plus d’être le principal salon pour Koenigsegg, cette édition devait être l’occasion de présenter au public un nouveau modèle : la Gemera.
Pour la première fois de son histoire, le constructeur suédois propose un modèle 4 places, sans pour autant trahir l’ADN stylistique de la marque. Ainsi on retrouve tout ce qui fait le charme d’une Koenigsegg : la voiture est large, le dessin très incisif, de fins détails émergent çà et là et surtout, elle est dotée des caractéristiques portes dites « dihedral synchro-helix ». Ces panneaux, en plus d’offrir une ouverture très classieuse, permet d’accéder aux places arrière sans avoir à bouger les sièges avant. Une belle prouesse s’il en est.
Le plus impressionnant reste le groupe moteur mis à disposition. Il repose sur la fusion de trois moteurs électriques et d’un moteur thermique. Comme pour la Regera, un moteur électrique central est monté sur le vilebrequin, lequel est aussi connecté au moteur TFG (Tiny Friendly Giant, ou petit géant amical en français). Ce dernier étonne par ses données techniques : pesant 70 kilos seulement, ce trois cylindres de 2 litres « camless » développe 600 chevaux et 600 Nm de couple !
La puissance de ces deux blocs est transmise au train avant uniquement, via la transmission KDD (Koenigsegg Direct Drive). L’axe arrière est pourvu deux moteurs électriques autonomes, un pour chaque roue. Pour parfaire la chose, toutes les roues sont directrices.
Naturellement, avec toute cette armada, les performances globales sont stratosphériques : la puissance maximale est de 1’700 ch tandis que le couple max, à même pas 2’000 t/min, est de 3’500 Nm ! De quoi se téléporter de 0 à 100 km/h en 1,9 secondes et d’atteindre, sur une vitesse, 400 km/h.
Comme à l’habitude, la Gemera sera assemblée à Ängelholm, à 300 exemplaires.