15 January 2012

Comme depuis 22 ans, la Scuderia Ferrari et l’écurie moto Ducati se réunissent sous l’égide de leur sponsor commun, Philip Morris, pour un rendez-vous exclusif avec la presse à Madonna di Campiglio, marquant le début des festivités pour la saison 2012.

Au programme : descentes à ski, compétitions en kart et Fiat 500 sur la glace et slalom parallèle en Ferrari FF.

Hormis ces moments récréatifs, c’est surtout l’occasion de rencontrer les officiels et pilotes dans un cadre moins “bouillant” et formel que les paddocks de F1. Ainsi donc, Piero Ferrari, vice-président de la marque qui prenait part pour la première fois à cet événement, n’a point montré d’inquiétude quant aux résultats en demi-teinte de la Scuderia depuis 2010, bien qu’il n’ait aucun rôle opérationnel dans la structure. “J’ai vécu d’autres périodes de passage à vide bien plus longs et inquiétants !”. Le fils d’Enzo Ferrari s’interroge par contre de la probable redistribution du calendrier F1 entre les Grands Prix sur le vieux-continent et ceux hors Europe. “Bien que ce soit un sport ‘global’, nous ne devons pas perdre de vue que la F1 est née en Europe et que des Grands Prix comme celui de France, que les courses à Silverstone, Monza, ou Spa-Francorchamps réservent toujours de grands moments de sport”.

Stefano Domenicali quant à lui espère que 2012 apportera plus de satisfaction que 2011. Ses ingénieurs auraient, selon eux, poussé au maximum l’interprétation du règlement technique afin d’optimiser les performances de la nouvelle F1. En résulte un design pour le moins particulier, qui ne semble guère l’inquiéter tant que les performances sont là. A juger sur pièce le 3 février prochain lors de la présentation officielle à la presse.

Le directeur sportif de l’écurie italienne ajoute que sur le plan politique, 2012 sera une année charnière. Les “Accords Concorde” régissant les règles commerciales et organisationnelles de la Formule 1 arrivent à échéance le 31 décembre 2012. De grandes discussions entre les écuries vont avoir lieu, ce d’autant que le “RRA” (“Resource Restriction Agreement”) – accord définissant les limites de dépenses des écuries – est source de bisbilles entre les écuries depuis plusieurs mois. D’ailleurs, Ferrari, Red Bull et Sauber ont quitté la “FOTA” (“Formula One Teams Association”) en raison de ces désaccords. Affaire à suivre !

 

 

 

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