D’abord l’apanage des marques premium, puis modèles phares des constructeurs grand public, les SUV apparaissent petit à petit dans les gammes des constructeurs de luxe. Engagé dans un vaste plan restructurant, appelé « Second Century Plan », Aston Martin sort une nouvelle carte de son jeu et met le monde de l’automobile en ébullition : le DBX arrive.

En matière d’esthétique, la formule du britannique fonctionne à merveille, pourquoi en changer ? Ce n’est pas donc pas une claque, puisque l’on retrouve ici un condensé du style « Aston » : les phares avant sont élancés, la grille arbore le dessin maison très distinctif, les flans se parent des fameux winglets « Curlicue », que l’on retrouve aussi sur les DB11, tandis que l’arrière fait furieusement penser à la Vantage, avec ses phares réduits à une ligne sinueuse. Dans l’ensemble, le DBX passe pour une DB qui a pris du poids.

La grande nouveauté est invisible de l’extérieur. En effet, la plateforme sur laquelle repose le SUV est totalement nouvelle, spécialement dédiée pour ce modèle. Une aubaine pour les ingénieurs, qui ont développé des aptitudes propres pour le DBX. En matière de technologies routières, le nouveau venu affiche une solide proposition, avec une partie suspension totalement modulable, qui permet de relever la caisse de 45 mm ou de la descendre de 50 mm par rapport au niveau standard. Les suspensions permettent aussi une adaptation de la dureté, pour une conduite confort ou au contraire permettre un rendu sport.

Le cœur embarqué est une nouvelle itération du V8 biturbo 4 litres, équipant aussi les DB, qui fournit ici 550 chevaux et 700 Nm de couple, disponible de 2’200 à 5’000 tours par minute. Le constructeur annonce une vitesse maximale de 291 km/h et un 0 à 100 km/h en un petit 4,2 secondes. Belle performance, surtout quand on apprend le bébé pèse tout de même 2’245 kg.

Les ventes sont déjà ouvertes, pour un prix débutant à 193’500 euros. Les premières livraisons sont planifiées pour le second trimestre 2020.