04 September 2018
2018-09-04
Le 15 juillet dernier nous vous annoncions la production d’un modèle Bugatti exceptionnel disponible en série limitée et dont le nom est Divo.
Le tout récent Président de Bugatti, Stephan Winkelmann, a dévoilé à Monterey le premier modèle de son ère. Il revendique la Divo « faite pour les virages » avec de très hautes performances en terme d’accélération latérale, d’agilité et de dynamique en courbe.
La base mécanique n’est pas inconnue de nos lecteurs. La Divo est une extrapolation de la Chiron, pesant 35 kilos de moins, apportant 90 kilos d’appui en plus et améliorant le temps sur la piste de Nardo de 8 secondes (!). La Bugatti Divo devient la voiture de tous les superlatifs : 1’500 ch, vitesse de pointe bridée à 380 Km/h, prix net de EUR 5 millions, 40 exemplaires (déjà tous vendus), immense aileron arrière de 1,83 m et une consommation mixte de 35,2 l/100km en cycle extra-urbain… Pour gagner du poids, outre les nouvelles jantes plus légères, Bugatti a économisé en supprimant les rangements (console centrale et portes) ainsi qu’en appliquant moins d’isolants phoniques (qui s’en plaindrait?).
Extérieurement, La Divo évolue tout en gardant les lignes de la Chiron. La signature lumineuse en forme de C s’invite largement sur le capot avant et la partie arrière devient tout simplement bestiale… A mon goût, la partie arrière de la Chiron laisse cette impression d’un projet non abouti. Son postérieur n’en devient que plus démonstratif! Cependant, mon esprit taquin trouve dommage qu’à ce prix, la ressemblance avec le concept Survolt (2010) de Citroën soit si marquée. Jusque dans le choix des couleurs…
Le Président Winkelmann explique que « l’étape en matière de maniabilité et de dynamique de conduite en courbe est comparable à celle que nous avions franchie lorsque nous sommes passés de la Veyron à la Chiron. Tout ceci nous met l’eau à la bouche et nous croisons fort les doigts pour pouvoir en prendre les commandes, même si cela paraît totalement impensable.