12 July 2021
2021-07-12
Après une période faste en nouveautés, Lotus est resté discret, pour mieux revenir. Après avoir fait sensation en annonçant l’hypercar Evija, les hommes d’Hethel lèvent le voile sur l’Emira, qui se situe à l’extrême opposé du segment coupé sportif.
La dernière-née du constructeur britannique, dont le nom signifie dans de multiples langages anciens « meneur » ou « commandant », abandonne le postulat de la chasse au poids superflus et verse dans le sportif confortable. Pour preuve, le poids total de la bête qui affiche 1’405 kilos, soit un fort embonpoint dans le référentiel Lotus. En matière d’esthétique, l’influence de la grande sœur Evija est plus que notable, avec un fort accent exotique, aux épaulements saillants et échancrures marquées.
Sous le capot, il est possible d’opter pour deux motorisations, un 2.0 litres quatre cylindres fournis par AMG, qui déploie 360 chevaux, ou le bien-connu V6 de 3.5 litres assemblé par Toyota. Ce dernier bloc met à dispositif 400 chevaux. Le couple est commun aux deux moteurs, soit 430 Nm.
En matière de performances, l’Emira affiche une accélération de 0 à 100 km/h en 4,5 secondes et une vitesse maximale de 290 km/h.
Intégralement produite au Royaume-Uni, dans la toute nouvelle unité de production d’Hethel, l’Emira sera livrée aux heureux clients dès le printemps 2022. Le prix d’entrée de gamme est fixé à 60’000 livres sterling, ou un peu moins de 72’000 euros en Union Européenne.