09 August 2020
2020-08-09
En 1992, Gordon Murray présentait la McLaren F1. Une voiture révolutionnaire et qui allait prendre une place particulière dans l’histoire de l’automobile. Aujourd’hui, 28 ans plus tard, le même ingénieur un peu fou présente, sous le badge Gordon Murray Automotive, la T.50, une machine aux caractéristiques délirantes et qui, bonheur extrême, offre 3 places dont la centrale pour le conducteur.
Pour commencer, un peu comme une obsession, Gordon Murray a limité la production de cette supercar à 100 exemplaires et pour un coût unitaire de 2.36 millions de GBP hors taxes. Ensuite, il a réussi un véritable tour de force en proposant une voiture qui affiche 986 kg (957 kg à sec) avec, pourtant, un V12 signé Cosworth purement atmosphérique de 3.9 litres qui hurle jusqu’à 12’100 t/min! La puissance affichée est de 654 ch à 11’500 t/min et le couple maximal est de 467 Nm à 9’000 t/min dont 71% sont disponibles dès 2’500 t/min.
Malgré ces chiffres délirants, le créateur a doté cette T.50 de raffinements pour que cette voiture ne soit pas seulement délirante à piloter sur circuit mais également à conduire dans un mode plus quotidien. Au programme, un système audio doté de 10 haut-parleurs d’une puissance de 700W avec un système compatible avec Google et Apple. De plus, le coffre de 288 litres offre une capacité suffisante pour partir en weekend sans trop de stress avec les 120 mm de garde au sol à l’avant et 140 mm à l’arrière.
Bref, dans la droite ligne de l’obsession du père de ce véhicule, le communiqué de presse long de plusieurs pages s’attarde sur une multitude de détails plus délirants les uns que les autres. Le poids a été un sujet de préoccupation permanent et ça se ressent dans tous les aspects de la voiture. Idem pour l’aérodynamique qui permet d’augmenter la charge sur la route de 30% et de réduire la trainée par 10%.
A une époque où tous les constructeurs optent pour la technologie turbo et/ou l’électrification de leurs supercars, cette T.50 apparait clairement comme un objet à contre-courant et hautement désirable. A la rédaction, on envie un peu les futurs acquéreurs de cette exceptionnelle auto car nous n’aurons probablement pas le loisir de l’essayer; malheureusement.